Couture : ma robe de fête Eugénie

Je prends enfin le temps de vous montrer la robe que j’ai réalisé pour les fêtes. J’attendais un rayon de soleil pour faire les photos, mais j’ai finalement composé avec ce temps gris, histoire de ne pas publier ce billet en juin… 😉

Comme pour la blouse que j’ai cousue l’automne dernier, j’ai de nouveau choisi un patron Atelier Scämmit : on ne change pas une équipe qui gagne ! Cette fois, mon choix s’est porté sur le modèle Eugénie, qui se décline à la fois en robe et en blouse. De même que la blouse Bohème, il s’agit d’un modèle pour débutant pour lequel la créatrice propose une vidéo reprenant toutes les étapes de la réalisation. C’est un vrai plus que ces vidéos (je ne connais pas d’autres marques de patrons qui en proposent) : on se laisse guider pas à pas, on apprend plein de termes techniques et d’astuces, … et on ne monte pas les manches à l’envers ! D’ailleurs, ces vidéos sont toutes en accès libre sur la chaîne YouTube de la marque, si vous voulez voir à quoi ça ressemble.

Pour le choix du tissu, j’ai honteusement copié l’une des membres du groupe Facebook dédié aux fans des patrons Atelier Scämmit, et j’ai choisi un crêpe rouge framboise de chez Mondial Tissus, à tout petit prix et qui s’est avéré assez facile à coudre. Ce tissu glisse un peu mais comme la robe n’a pas un tombé strict, les petits défauts ne se voient pas trop.

Les deux principales difficultés que j’ai rencontrées concernent la réalisation des fronces. Pour assembler les différents volants de la robe, j’ai utilisé un pied fronceur (enfin, j’ai essayé…) qui, en principe, fronce et assemble en même temps les deux pièces. Sauf que, probablement à cause de mon tissu trop glissant, je n’ai jamais réussi à garder mes tissus l’un contre l’autre : les deux morceaux se décalaient toujours. J’ai donc simplement froncé la pièce du bas avant de venir l’assembler à celle du haut. Finalement, je suppose qu’un pied fronceur est pratique quand on sait s’en servir mais, quand on débute, la méthode habituelle avec des fils de fronces (qui est également expliquée dans la vidéo) permet d’obtenir un résultat plus régulier. L’autre difficulté concerne les têtes de manches qu’il faut également froncer (décidément !) et il n’est pas évident d’avoir des fronces identiques sur les deux manches… Du coup, la prochaine fois, j’essaierai de remplacer les fronces par un pli creux en haut de la tête de manche.

Bref, vous le voyez, je suis toujours aussi contente de mes premières aventures “couturesques” que je vais poursuivre en 2019, avec, je l’espère, au moins un nouveau vêtement par saison. Je compte aussi me tourner vers des tissus plus éthiques et écologiques dans le courant de l’année puisque, comme je vous l’expliquais dans mon précédent billet, c’est l’une des raisons qui m’ont décidées à coudre mes propres vêtements. Je me laisse encore un ou deux essais avec des tissus à bas prix en cas de loupé, mais j’ai commencé à prospecter parmi les fournisseurs de tissus écologiques. J’ai déjà repéré Les Trouvailles d’Amandine, que vous connaissez peut-être. Si vous avez d’autres revendeurs à me conseiller, n’hésitez pas !

Merci de vos visites par ici et bonne semaine.